Jacques-Emile Blanche est né en 1861 à Paris. Fils d'Emile Blanche (1820-1893), aliéniste célèbre dont la clinique abrita les derniers moments de Maupassant, il fut élevé dans un milieu intellectuel et socialement très riche. La famille habitait à Passy dans une maison ayant appartenu à la Princesse de Lamballe.
Sa formation est essentiellement autodidacte mais il a été encouragé par Fantin-Latour et par Manet. Ami de tous ce qui compte dans la capitale, il commence sous la protection du comte de Montesquiou. Il devient ami de Proust dont il fait le portrait.
Blanche s'attache plus à la psychologie de son modèle qu'à une ressemblance exacte. Très souvent le dessin, notamment des vêtements, tient plus de l'esquisse que d'un tableau réellement achevé. Cette facilité et ce style parfois relâché, lui ont valu parfois des critiques acerbes comme celle de Guillaume Apollinaire : M. Jacques-Emile Blanche peint toujours pour Pétrone, arbitre des élégances, et pour Brummel, dont le chice étonna la bonne société à Caen en Normandie. Ces dandies n'ont aujourd'hui personne qui les égale. Mais la peinture de M. Blanche est faite à leur image.
Ami du Tout Paris de la Belle Epoque, Blanche fut aussi très lié avec des Dadaïstes et des Surréalistes. Il a exécuté le portrait de René Crevel (1900-1935).
Elu à l'Académie des Beaux-Arts en 1935, Blanche a aussi été un écrivain, critique très fin de la peinture de son époque, sensible aux nouveaux courants, alors que lui même est resté fort sage.
Il est mort en Normandie en 1942.
Au cours de sa longue vie, Blanche a rencontré et portraituré un grand nombre de musiciens. L'un des premiers fut Claude Debussy (1862-1918) auquel il a consacré deux tableaux en 1902 et 1903.
C'est la grande période créatrice de Debussy qui est en train d'achever son opéra Pelléas et Mélisande d'après Maeterlinck, sur lequel il a travaillé 10 ans. C'est aussi l'époque de la suite Pour le piano et des Estampes. En 1903, il commence à travailler sur La Mer, qu'il achèvera en 1905.
Sa formation est essentiellement autodidacte mais il a été encouragé par Fantin-Latour et par Manet. Ami de tous ce qui compte dans la capitale, il commence sous la protection du comte de Montesquiou. Il devient ami de Proust dont il fait le portrait.
John Singer Sargent. Portrait de Jacques Emile Blanche.
Huile sur toile.
Ami du Tout Paris de la Belle Epoque, Blanche fut aussi très lié avec des Dadaïstes et des Surréalistes. Il a exécuté le portrait de René Crevel (1900-1935).
Elu à l'Académie des Beaux-Arts en 1935, Blanche a aussi été un écrivain, critique très fin de la peinture de son époque, sensible aux nouveaux courants, alors que lui même est resté fort sage.
Il est mort en Normandie en 1942.
Au cours de sa longue vie, Blanche a rencontré et portraituré un grand nombre de musiciens. L'un des premiers fut Claude Debussy (1862-1918) auquel il a consacré deux tableaux en 1902 et 1903.
C'est la grande période créatrice de Debussy qui est en train d'achever son opéra Pelléas et Mélisande d'après Maeterlinck, sur lequel il a travaillé 10 ans. C'est aussi l'époque de la suite Pour le piano et des Estampes. En 1903, il commence à travailler sur La Mer, qu'il achèvera en 1905.
Pelléas et Mélisande. Acte I. Orchestre de
Covent garden. Direction, Pierre Boulez.
Pour le piano. Piano, Bruno Canino. 1996.
Pagodes, extrait des Estampes.
Piano, François-Joel Thiollier.
La Mer, trois esquisses symphoniques. Orchestre du Festival
de Lucerne. Direction, Claudio Abbado.
Jacques-Emile Blanche. Portrait de Claude Debussy.
Huile sur toile, 1902.
Le second portrait est conservée dans la maison natale de Debussy à St-Germain en Laye. Debussy n'aimait pas ce portait dont il disait qu'il avait une tête de fromage blanc.
Portrait de Claude Debussy. Huile sur toile, 1903.
C'est en 1906, que Jacques-Emile Blanche fait le portrait de Percy Grainger (1882-1961). Le compositeur à alors 24 ans et est déjà célèbre dans le monde entier aussi bien pour ses compositions que pour ses talents éblouissants de pianistes.
Parmi les compositeurs, Grainger est une des figures les plus hautes en couleurs, dans un art qui n'en manque pas.
Portrait de Percy Grainger. Huile sur toile, 1906.
Percy Aldridge Grainger est né dans la banlieue de Melbourne d'un père anglais et d'une mère australienne. Le couple divorce et la mère qui est plus que possessive parte pour l'Allemagne en 1895. Après des études à Franfort sur le Main, Grainger suit les cours du grand compositeur et théoricien Ferruccio Busoni (1866-1924, dont je reparlerai) en 1903. C'est sans doute cette rencontre, allié à un caractère des plus indépendants, qui poussèrent Percy Grainger a constamment expérimenter de nouvelles pistes musicales.
Photographie de Percy Grainger en 1901.
Grainger est fasciné par le monde nordique. Raciste convaincu, il défend la supériorité des nordiques, blonds aux yeux bleus. Admirateur de Grieg, il se lie d'amitié avec lui.
Photographies de 1907. De gauche à droite, Grieg, Grainger, Nina Grieg, le physicien Wilhelm Röntgen (1845-1923).
Photographie de Grainger en 1907.
Grainger, on l'aura remarqué, était plutôt joli garçon et adorait se faire photographier. Si on n'a que deux ou trois photos de Magnard, il existe plus de 10.000 photos de Grainger !
Un artiste comme John Singer Sargent, amateur de beaux garçons, en à fait un dessin tout à fait flatteur.
John Singer Sargent. Profil de Percy Grainger.
Crayon sur papier bistre, 1907.
Pour autant, Grainger n'avait aucune tendance homosexuelle. Il affichait ouvertement ses tendances sado-masochiste et sa propension à fouetter les femmes avec lesquelles il avait des rapports sexuels. Il faut peut-être voir là, le résultat d'une relation quasi-fusionnelle avec sa mère jusqu'au suicide de celle-ci en 1922.
Photographie de Grainger et de sa mère Rose.
Grainger et sa mère habitent à Londres entre 1901 et 1914. C'est l'époque où les compositeurs redécouvrent la musique populaire, comme Bartok et Kodaly en Hongrie ou Joseph Canteloube (1879-1957) en France. Grainger parcourt donc l'Angleterre et enregistre sur un phonographe à cylindre de cire les chants et danses de la campagne.
Phonographe Edison sur lequel Grainger à enregistré
les musiques populaires anglaises.
Il est conservé dans la maison qu'à habité Grainger et sa femme dans l'état de New-York.
A cette période, il compose les œuvres qui vont le rendre célèbre, notamment Country Garden (1904) que lui-même n'appréciait que modérément.
Country Garden. Piano, Marc André Hamelin.
Irish dance n°4. Piano, Marc-André Hamelin.
Grainger a souvent transcrit ses œuvres pour des ensembles et des instruments très variés. on peut ainsi entendre la même œuvre pour piano, pour deux pianos, pour fanfare, pour chœurs ou pour orchestre symphonique. C'est en 1929, qu'il a théorisé ce principe sous le nom d'Elastic scoring (interprétation élastique) où il reconnaissait à tout individu le droit d'adapter ses compositions.
Maguire's Kick. Version pour 2 pianos enregistrée par Percy
Grainger et Stanford (est-ce le compositeur irlandais
Charles Villier Stanford ?) sur rouleau
Shepherd's Hey. Piano, Daniel Adni.
Shepherd's Hey. Cleveland symphonic winds.
Outre ses qualités de compositeurs, Grainger était d'un insatiable curiosité. saxophoniste autant que pianiste, il s'est intéressé à la musique balinaise tout autant qu'au folklore nordique ou au jazz. Ses orchestration sont tout à fait extraordinaires par la variété des timbres. Son ballet, The Warriors, écrit entre 1912 et 1916 d'après une idée du chef sir Thomas Beecham, mais jamais monté demande un grand orchestre, trois pianos et une batterie de percussions invraisemblable.
On peut voir sa science de l'orchestration dans l'adaptation qu'il a fait de La vallée des cloches, tirée des Miroirs de Ravel.
Ravel. La vallée des cloches. Piano, Jean-Philippe Collard.
Ravel. La vallée des cloches, orchestration Percy Grainger.
Orchestre et chef non précisés.
Grainger et sa mère s'installent aux Etats-unis en 1914. Le compositeur soutient l'effort de guerre des alliés financièrement, mais aussi en se produisant devant les troupes, au piano ou au saxophone.
Photographie de Percy Grainger en 1915.
Percy Grainger lors d'un concert pour une association
caritative. Photographie de 1918.
En 1918, il acquiert la nationalité américaine. A cette époque il une vedette à la célébrité incroyable. C'est véritablement une star qui acquiert une bonne aisance financière et peut s'installer dans une grande maison dans la banlieue cossue de New-York. En 1922, la mère de Grainger se suicide. C'est une sorte de libération pour Grainger qui part pour le Danemark et recueil des chants folkloriques de ce pays. Il en tirera un certain nombre de composition.
Suite sur des chants populaires danois. University circle
wind ensemble. Direction Gary Ciepluch, 2011.
En 1926, Grainger rencontre la poètesse et peintre suédoise Ella Viola Ström (1889-1979) et en tombe amoureux.
Photographie de Ella Viola Ström en 1913.
Il se marie en 1928 à Los Angeles lors d'une cérémonie grandiose organisée à l'Hollywood Bowls qui réunit 20 000 personnes. Un orchestre de plus de 120 musiciens et un chœur interprète notamment To a nordic princess, une œuvre de Grainger dédiée à son épouse.
Photographie prise en 1928, année du mariage de Percy
Grainger et Ella Viola Ström.
Photographie d'Hollywood Bowls vers 1930-1940.
To a nordic princess. Piano, Daniel Adni.
En 1932, il devient professeur à l'Université de New-York. Il travaille alors sur la polytonalité, les micro-intervalles et l'utilisation des instruments inhabituels dans l'orchestre. Malgré ses préjugés raciaux, il invite Georges Gershwin mais surtout Duke Ellington, pour lequel il a une immense admiration, à discuter avec les étudiants. Rappelons que jusque dans les noirs n'avaient pas le droit de se produire sur une scène d'opéra. Autant dire que l'expérience fut de courte durée.
Photographie de Duke Ellington, à l'époque où
il est invité par Grainger.
Un pièce influencée par le jazz est l'extraordinaire In Dahomey (cakewalk smasher) d'une redoutable virtuosité et totalement irrésistible avec ses glissandi diaboliques .
Le cake-walk (prononcé caque-vaque par les français) est apparu chez les esclaves de Virginie vers 1870. Importé en Europe vers 1900, il fait alors fureur. C'est en 1908 que Debussy compose son célèbre Golliwogg's cake-walk tiré de sa suite Children's corner. Sa pratique s'éteint vers la guerre de 14, mais aux Etats-Unis, le rythme caractéristique est repris, notamment par Scott Joplin (1867-1917), dans les rag-times.
Affiche pour une représentation de cake-walk
aux Etats-Unis, 1896.
Rappelons que les Minstrels aux Etats-Unis, étaient des artistes blancs qui se noircissaient la figure et les mains puisque les noirs n'avaient pas le droit de se produire en spectacle. il faudra attendre les années 50 pour que cette pratique disparaisse définitivement.
Photographie du cake-walk-thriller dance, 1903.
En 1903, Georges Méliès tourne un petit film, Le cake-walk infernal qui met en scène le diable et les damnés en train de danser le cake-walk. J'ai choisi une version avec un accompagnement de piano compatible avec l'époque et le style. Il manque le tout début de la bande.
Georges Méliès. Le cake-walk infernal. 1903.
In Dahomey (cakewalk smasher). Piano,
Marc-André Hamelin.
Durant le seconde guerre mondiale, il reprend les tournées de concerts pour soutenir les alliés. Néanmoins son étoile pâlit car sa technique pianistique devient moins sûre. Reconnaissons que sur les derniers enregistrements de Grainger, c'est quelque part en haut et quelque part en bas sur le clavier ! Il arrête de composer vers 1950.
Photographie de Ella et Percy Grainger à l'orgue
Hammond en 1950.
Cependant, Grainger ne manque pas de projets. Avec le chanteur Burnett Cross, il invente l'ancêtre du synthétiseur sous le nom de Free music machine. Il espère ainsi créer de la musique par le hasard. Il est donc un des créateurs de la musique aléatoire. Le dernier modèle de cette machine portait le nom de Kangaroo-pouch.
La Free music machine conservée dans la maison de Grainger dans la banlieue de New-York.
Il participe à des enregistrements de ses œuvres, notamment avec le mythique chef d'orchestre Leopold Stokowski (1882-1977, celui que Mickey vient saluer dans Fantasia !). Haendel in The Strand, qu'on peut traduire par Haendel au bordel, puisqu'au XVIIIème siècle cette artère londonienne avait une très mauvaise réputation.
Haendel in The Strand. Piano, Percy Grainger.
Direction, Leopold Stokowski. Vers 1950.
Percy Grainger meurt en 1961 à New-York.
Jacques-Emile Blanche a fait plusieurs portraits d'Igor Stravinsky. Le plus célèbre date de 1915 et nous donne l'image inhabituelle du compositeur en dandy sur la côte normande. On ne dirait pas que la France est en guerre.
Portrait de Stravinsky. Huile sur toile, 1915.
En 1915, Stravinsky à 32 ans et il a déjà derrière lui les œuvres qui font sa gloire, L'oiseau de feu, Petrouchka et surtout le Sacre du printemps qui a fait l'effet d'une bombe au théâtre des Champs-Elysée, un beau jour de mai 1913.
C'est aussi bien la musique de Stravinsky, véritable déferlement sonore, que la chorégraphie de Vaslav Nijinski (1889-1950, amant de Diaghilev et danseur mythique), totalement révolutionnaire.
Photographie de Nijinski dans l'Après-Midi
d'un faune, 1912.
Photographie des représentations du
Sacre du printemps, 1913.
Après le Sacre, Stravinski est dans une situation difficile. Il est allé le plus loin possible dans la primauté du rythme avec un orchestre symphonique. C'est une impasse, certes glorieuse, mais une impasse tout de même.
Stravinski va donc revenir aux sources russes tout en utilisant ses découvertes sur le rythme. A l'image d'un Schönberg, il abandonne l'orchestre symphonique pour des ensembles restreints. La composition la plus caractéristiques de cette période est Noces, composée entre 1914 et 1917.
C'est un chef-d'œuvre composé pour 4 pianos, percussions et voix. La chorégraphie était de Bronislava Nijinska (1891-1972), sœur du danseur, et les costume de Natalia Gontcharova (1881-1962). Malgré l'instrumentation restreinte, à chaque fois que j'ai assisté à une représentation, soit en ballet soit en concert, j'ai toujours été frappé par la puissance de cette musique.
Le ballet est créé en 1923 à Paris par les Ballets Russes.
Igor Stravinski. Noces. Chorégraphie de
Bronislava Nijinska. Ballet du Théâtre
Marinski. Direction, Valery Gergiev.
Portrait de Stravinsky. Huile sur toile.
En 1918, Jean Cocteau (1889-1963) fait paraître Le Coq et l'Arlequin. Dans ce bref ouvrage, Cocteau rejette aussi bien le wagnérisme que le debussysme. Il appelle à un retour à la simplicité, à la musique de cirque, aux lignes claires. Il refuse la musique qui s'écoute la tête dans les mains. Cette ouvrage va devenir le signe de ralliement d'un certain nombre de compositeurs.
Jacques-Emile Blanche était un grand ami de Cocteau auquel il a consacré plusieurs toiles.
Portrait de Jean Cocteau. Huile sur toile, 1910.
Portrait de Jean Cocteau. Huile sur toile, 1912.
Portrait de Jean Cocteau. Huile sur toile, 1913.
C'est le critique Henri Collet (1885-1951) qui réunit, un peu artificiellement, ces musiciens français adeptes de la simplicité et proches d'Erik Satie, sous le nom de Groupe des Six dans un article de la revue Comœdia en 1920. il s'agit de Germaine Tailleferre, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Georges Auric et Francis Poulenc.
Photographie du Groupe des Six autour de Cocteau.
Vers 1920.
De gauche à droite : Darius Milhaud (1892-1974), le profil de Georges Auric (1899-1983) dessiné par Cocteau, assis au piano Jean Cocteau, Arthur Honegger (1892-1955), Germaine Tailleferre (1892-1983), Francis Poulenc (1899-1963), Louis Durey (1888-1979).
Le Groupe des six. Dessin de Cocteau, 1920.
En fait, le groupe se disloquera très rapidement et seuls deux œuvres ont été écrites en commun un recueil de pièces pour piano, l'Album des six et une fantaisie de Cocteau accompagnée de musique et dansée, Les mariés de la Tour Eiffel, crée en 1921.
Germaine Tailleferre. Pastorale, de l'album des six.
Piano, Christina Ariagno.
Francis Poulenc. Valse, de l'Album des six.
Pianiste non précisé.
Louis Durey. Romance sans parole, de l'Album des six.
Piano, Françoise Petit.
Le Groupe des six. Musique pour Les mariés de la
Tour Eiffel. 1921.
Philharmonia Orchestra. Direction, Geoffrey Simon.
Georges Auric, Ouverture.
Darius Milhaud, Marche Nuptiale.
Francis Poulenc. Discours du général.
Francis Poulenc. La baigneuse de Trouville.
Darius Milhaud. Fugue du massacre de la noce.
Germaine Tailleferre. Valse des dépêches.
Arthur Honegger. Marche funèbre.
Germaine Tailleferre. Quadrille.
Georges Auric. Ritournelles.
Darius Milhaud. Sortie de la Noce.
C'est durant cette année 1921, que Jacques-Emile Blanche peint le Groupe des six accompagnés de la pianiste Marcelle Meyer (1897-1958), qui était un peu la muse du groupe et qui créait beaucoup de leurs œuvres.
Le Groupe des six. Huile sur toile, 1921.
Assise en bas à gauche, Marcelle Meyer. Au dessus, Darius Milhaud et Arthur Honegger. Debout au fond, Louis Durey. Au centre, un genou sur une chaise, Germaine Tailleferre. Assis à droite, Georges Auric. Au dessus, Francis Poulenc et Jean Cocteau.
Le compositeur du Groupe des six dont Blanche fut sans doute le plus proche, est Francis Poulenc dont il a fait un portrait. Francis Poulence, vers 1920, est l'auteur d'une Rapsodie Nègre (1918) qui a fait scandale.
Rapsodie nègre. Ensemble indéterminé.
Dans sa Sonate pour piano à quatre mains (1918), le compositeur rend un hommage appuyé à Stravinsky en citant, dans le 2ème mouvement, un air populaire, Ah, mesdames voila du bon fromage, que Stravinsky avait déjà utilisé dans son Oiseau de feu.
Sonate pour piano à 4 mains. Piano, Laurent Bonaccorsi
et Jean-Louis Garcia.
Photographie de Francis Poulenc, vers 1935.
C'est aussi l'époque des célèbres Mouvements perpétuels pour piano, dont Hitchock utilisera le premier pour en faire la musique de son film La corde (1948).
Mouvement perpétuels. Piano, Gabriel Tacchino.
Mouvements perpétuels interprétés par Francis
Poulenc dans les années 30.
Portrait de Francis Poulenc. Aquarelle, 1920.
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